Mexico City

Bonjour à tous, encore beaucoup de choses à raconter, en ce samedi qui clôture une semaine assez courte. Mardi 16 c'était le jour de la fête nationale, ce qui signifie pas cours le lundi. J'ai donc profiter de ces 4 jours pour aller visiter Mexico D.F. (pour Distrito Federal). 22 millions d'habitants, 2300m d'altitude, troisième plus grande ville au monde, et surement l'une des villes les plus dangereuses. On nous avait beaucoup mis en garde contre les pick-pocket et les agressions, mais finalement il ne s'est rien passé, et je ne me suis pas du tout senti en insécurité. Le plus flippant c'était plutôt les flics, équipés et armés jusqu'aux dents. J'en reparlerai plus loin, commençons plutôt le récit de ce week end détonnant. Si la musique de mariachi vous soule, vous pouvez la couper en appuyant sur pause.

¤ Vendredi :

Vendredi aprem, fin des cours, faut qu'on aille acheter nos billets pour le voyage. On réserve les 5 dernières places disponibles dans le bus. J'suis avec Pilou, Adrien, les deux français, plus Mike l'américain et Beto le mexicain. Nous voilà donc parti à la centrale de bus pour prendre le Monterrey-Mexico qui part à minuit. Le voyage se déroule plutôt bien. Les sièges sont super confortables, et ils s'inclinent largement assez pour pouvoir bien dormir. Sauf quand on se retrouve avec une grosse mexicaine qui déborde sur son siège. Première pause après 6h de route (même pas fatigué le chauffeur), juste le temps de descendre du bus et d'aller pisser, avec les yeux tout collés.

¤ Samedi :

J'me fait réveiller vers 8h par un film pourri, la comédie musicale Hairspray. Bref, après un voyage de 12h, on arrive à Mexico City. On sent déjà que ça va être énorme. Etienne, un français en stage à Mexico, nous accueille à la gare routière et nous accompagne jusque l'auberge.

L'auberge de jeunesse, réservée la veille sur internet, est super bien placée, en plein centre ville, dans le quartier Centro Historico. Elle est surtout juste en face du palais présidentiel, à deux pas du Zocalo, l'une des plus grandes places au monde, là où va se trouver le coeur de la fête lundi 15. Déjà de nombreux mexicains sont sur la place, déguisés et maquillés aux couleurs du pays. Le quartier est cerné par les policiers et les militaires, c'est assez impressionnant. On fait pas 10 mètres dans la rue sans croiser un flic. Bon, c'est bien, avec ça on est censé se sentir en sécurité. Revenons-en à l'auberge. Exactement comme on pourrait s'imaginer une auberge de jeunesse : des gérants cool, des dortoirs, des chambres séparés, des jeunes venus des 4 coins de la planète, et surtout le centre nevralgique du lieu : la terrasse. Sur le toit du bâtiment, le lieu de vie de l'auberge, qui sert à la fois de bar, de cyber-café, et de cantine. Ptit dej' et diner inclus (pas de surprise, j'ai pas vu la couleur des ptits dej') dans le prix de la nuit, qui n'est vraiment pas très élevé. La vie à Mexico est bien moins chère qu'à Monterrey, à tous les niveaux.



Après avoir déposé nos affaires à l'hôtel on part en vadrouille dans la ville. Première étape : manger, parceque tout le monde crève la dalle. Etienne nous promène un peu, on prend les fameuses coccinelles verte et blanche, puis on atterri dans un parc où a lieu une représentation aztèque : El juego del volador. Quatres hommes en costume aztèque se laisse descendre le long d'un grand piquet qui tourne, attachés à une corde. Le tout en jouant de la flûte. Trop forts ces aztèques. Ce rituel est une incantation à la fertilité. Les hommes tombant vers le sol symbolisent les gouttes de pluie.







Pas d'autres visites aujourd'hui, il est trop tard tout est fermé. On va se boire une bière dans un bar, puis on retourne vers l'auberge. Mike et Beto dorment chez Etienne. On repasse donc à l'auberge, pour se doucher et se changer, puis on va retrouver les autres dans un bar tenu par un pote d'Etienne. Qui dit bar tenu par un pote dit consos pas chères, voire gratos. La soirée se passe bien, on fait les cons et on prend des photos. Retour à l'hostal vers 4-5h du mat.

¤ Dimanche :

Le réveil sonne à 10:30, je tape dessus. Ce con re-sonne 10 minutes plus tard. Pas le choix, faut se lever, on a rendez-vous avec les autres pour aller visiter les pyramides. J'ai mal au crâne, c'est sûrement à cause de l'altitude... Un coup de métro et on les rejoint à Indios Verdes, le terminus de la ligne verte. Le metro de Mexico est génial. Le ticket coûte, tenez-vous bien, 2 pesos, ce qui fait environ 13 centimes d'euros ! C'est assez facile de se repérer et de s'orienter. Petit détail sympa, chaque station est représentée par un dessin. Chaque station a aussi un nom bien sûr, les dessins c'est pour les gens qui savent pas lire.





En route donc pour Teotihuacan, site archéologique aztec. Je vais raconter tout ça dans un autre article, afin d'alléger celui-ci. Cliquez ici pour rejoindre directement l'article Teotihuacan.


De retour de Teotihuacan, on arrive juste à l'heure pour le repas à l'auberge. Après le repas, on commence à discuter avec les filles qui sont sur la terrasse (on l'a pas fait exprès, y avait pas de mecs!). La plupart d'entre elles sont en train de faire le tour du monde. Ca donne vraiment envie, il faut absolument que je fasse ça un jour. Bientôt. On n'avait pas prévu de sortir ce soir, mais finalement on part à la recherche d'un bar, dimanche soir, en plein Mexico, les 3 français accompagnés de 6 ou 7 belettes venues des 4 coins du monde. On se retrouve dans un bar karaoké, dans le quartier gay de Mexico. Sympa, mais on est crevés, on rentre à l'auberge pas trop tard.

¤ Lundi :

La journée du lundi est consacrée à la visite de la ville. On commence par la Basilica Guadalupe, deuxième lieu catholique le plus visité après le Vatican. Assez impressionnante par sa taille, mais pas très jolie de l'extérieur. Ce n'est que mon avis bien sûr. Le site de la basilique est situé sur les hauteurs de la ville. La vue est pas mal, on se rend vite compte que la ville s'étend à perte de vue de tous les côtés.

Après la visite de la basilique nous nous dirigeons vers la place Garibaldi, place haute en couleur et pleine de mariachis. Malheureusement il faut les payer pour qu'ils jouent, on ne les a donc pas entendu. Fin de l'aprem dans un marché couvert, pour éviter la pluie qui frappe la ville tous les jours à 18h précises en ce moment.

C'est lundi 15, ce soir le président mexicain vient sur le Zocalo, la grande place du Centro Historico, pour donner El grito de independencia, le cri de l'indépendance : VIVA MEXICO ! On arrive juste à temps sur la place, pour voir l'énorme feu d'artifice tiré au-dessus de la foule. Il y a vraiment beaucoup beaucoup de monde, la place est remplie. Malgré ça, tout se passe bien, pas de débordements. Faut dire qu'avec le nombre de snipers qu'il y a sur les toits du quartier, vaut mieux pas faire le malin. Après avoir assisté à ce beau spectacle on se dirige vers une autre auberge de jeunesse, il parait qu'il y a une fête là-bas.

¤ Mardi :

Premier reflexe après s'être réveillé : manger. Vu qu'on a encore largement raté le ptit dej', va falloir aller au resto. Sur les conseils du Routard, on va au café El Popular, où on mange comme des rois pour pas un rond. Soupe, riz, demi-poulet, frites, dessert, ça n'en finit plus.

Spectacle de danse aztec sur la grande place

Pour finir le week end tranquillement, on part découvrir un autre quartier : Coyoacan, lieu de promenade du dimanche en famille. Le principal intérêt est le marché, avec une multitude de petits stands qui vendent de l'artisanat, des vêtements, etc. On achète une ou deux babioles puis on reprend le metro. Il est maintenant l'heure de rentrer à Monterrey, après un excellent week end. On repasse à l'hôtel prendre les affaires et direction la gare routière.

Une dizaine d'heures plus tard, on arrive à Monterrey, en même temps que le soleil. Un rapide petit dej au McDo, puis je retourne me coucher un peu avant de reprendre les cours. En résumé de ce long article, j'ai été agréablement surpris par cette ville, malgré sa taille démesurée. C'est sûr, j'y retournerai, car en 4 jours j'ai pas eu le temps de tout voir. Je le savais depuis longtemps déjà, mais ça se confirme de plus en plus : j'ai chopé le virus du voyage ...




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