mercredi 9 septembre 2009

Nouveau blog

Salut à tous.
Si vous voulez continuer à suivre mes aventures au Mexique, j'ai ouvert un nouveau blog :


Faîtes tourner !

A bientôt.

samedi 18 juillet 2009

Guatemala

-¤ Jeudi 18 juin 2009 -- ARRIVEE AU GUATEMALA ¤-

Voilà, je suis arrivé sans encombre au Lago de Atitlan, dans le village de Panajachel, après plus de 7h de trajet. Départ ce matin vers 11h du Mexique. Le passage de la frontière, à Talisman, est un peu chaotique. A peine sorti du bus plein de types m'accompagnent pour me proposer de me guider, ou me vendre des quetzal, la monnaie guatemaltèque.

Je chope les tampons pour passeport et visa, et je continue mon chemin. J'échange quelques mots avec un blanc, gringo, petit, gros, avec la raie au milieu et des ptites lunettes rondes, tout droit sorti d'un film ricain de traficants de drogue.

J'attrappe ensuite le premier bus d'une longue série, à Malacatan. Le type qui aide le chauffeur dans le bus chope mon sac et grimpe d'un bond sur le toit du bus, qui est déjà en train de rouler. Je monte en marche moi aussi. Ca se passe comme ça ici. Les bus sont super classe. C'est les même que les School Bus américains, repeints de manière très colorée, et avec des photos et des slogans de Jésus à l'intérieur.


Chicken Bus

Les paysages au bord de la route sont magnifiques. On est carément en montagne ; y a pas mal de brouillard et de pluie, mais j'peux quand même distinguer une végétation plus qu'abondante. Parfois c'est presque la jungle.

Je change encore deux fois de camion avant d'arriver. Et à chaque fois même tableau : des types qui gueulent le nom des destinations des bus en faisant des gestes dans tous les sens, et d'autres qui chargent les sacs sur le toit. Ca a vraiment l'air d'être le bordel, mais en fait ça tourne bien. Même avec la pluie qui fait rage tout roule. Pendant un des trajets un mec est monté avec deux grands cartons remplis de poussins, ou poulets. Ca doit être de là que vient le nom de Chicken Bus.

Je descend au premier hôtel qui me tombe sous la main, trop fatigué pour chercher. Pour 25 quetzal (environ 2,5€) j'ai une chambre avec un grand lit. En fait ça ressemble plus à une cellule avec une fenêtre et une ampoule et un lit. Nada mas.

Un ptit tour en ville histoire de goûter à la Gallo, la cerveza d'ici, d'avaler une pizza et je rentre, près à m'endormir, bien mort.

-¤ Vendredi -- SAN PEDRO LA LAGUNA ¤-

Bien que plutôt tranquille, Panajachel est encore un peu trop animée pour moi. Je prend donc le bateau et je traverse le lac, pour aller à San Pedro. Petit village peinard, dans le style de Zipolite, mais au milieu des volcans.

Première nuit à San Pedro, et première soirée. Bien loco. J'ai retrouvé Noël, un brésilien qui voyage avec sa camionette à travers toute l'amérique. On rejoint tout un groupe de voyageurs, de tous les coins du monde. Une bonne bande d'allumés. On se fait la soirée dans un bar reggae, buena onda. Bonne musique, bonne ambiance. Y a même du Pastis, ça déchire. Sauf qu'à 1h du mat' y a les putains de flics qui débarquent pour faire fermer tous les bars. After à l'hostal avec tout le monde.


Le volcan San Pedro

-¤ Samedi ¤-

Journée morte. La fatigue de la veille plus la pluie qui tombe sans arrêt me font rester au lit une bonne partie de la journée. Après ça je joue un peu de gratte avec Axel, un français qui est en voyage lui aussi dans toute l'Amérique Centrale, depuis plusieurs mois. Il m'apprend deux trois trucs sympas. On va ensuite tous au Buddha Bar, où il va jouer avec d'autres gars. Bien cool, encore une fois. Je parle avec plein de gens différents, en anglais, en français, en español.. Beaucoup sont en voyage à durée indeterminée. Passer du temps dans chaque endroit, chaque pays, c'est mieux pour vraiment le découvrir. Certains jouent de la zik dans les bars pour gagner de la tune, d'autres vendent des produits artisanaux, d'autres encore vendent un peu de drogue. Faut bien gagner un peu de sous pour continuer à avancer. En tout cas tout ça me donne plein d'idées... Faudrait que je motive Redi à tout plaquer avec moi, on s'achète un camion et on voyage en jouant de la musique. Pour répandre les good vibes. Vamos a ver.

-¤ Dimanche ¤-

Habia dicho que iba a escribir algo en español, para Ros, una amiga mexicana que conoci en Monterrey. Entonces lo hago aqui, para que me entiendas, chica. Pues, hoy no hice nada. Me desperté bien crudo, de tanto fumar y tomar anoche. Creo que me cai en la calle regresando al hostal, porque mis manos estaban bien sucias cuando me desperté. Luego busqué a Claudia, otra amiga de Monterrey, que llego hoy para terminar el viaje conmigo. Nada mas me faltan ocho dias antes de deber regresar a Monterrey, y tomar mi vuelo a Francia. No tengo muchas ganas de regresar, la verdad... Quiero quedarme aqui mas tiempo, y seguir por la carretera. Pero bueno, algun dia lo haré. Eso es cierto.

Por la noche fuimos a una fiesta en la casa de una chava que hacia su despedida. Bien loco, otra vez ! Esta bien peligroso este pequeño pueblo. Un dia mas y vamonos a las siguiente etapa : Antigua, para subir un volcan que todavia esta activo.

-¤ Lundi ¤-

Enfin le soleil pointe le bout de son nez à travers les nuages. On en profite direct pour aller se baigner au lac. Avec quelques gars qui sont à l'hostal aussi, on rigole, on se jette à l'eau, on joue de la guitare. La vie est bien tranquille ici. Puis on passe au marché acheter des légumes frais pour cuisiner. Juste avant qu'il se remette à pleuvoir. Le soir pas de sortie car bien crevés et demain matin on se lève tôt pour prendre la navette pour Antigua.

[Note : le “on” se réfère désormais à moi et Claudia, une amie de Monterrey qui m'a rejoint pour finir le trip. C'est ce que j'explique dans le paragraphe d'avant, en español].


Le Lago de Atitlan, vu depuis Panajachel

-¤ Mardi -- ANTIGUA ¤-

Arrivée à Antigua, bien plus grande que San Pedro, et bien agitée également. Surtout plus de culture apparemment. Cinés, cafés-concert, musées, etc etc. Cet aprem achat des cadeaux. Mais pas trop longtemps car ça fatigue de tout le temps marchander et de se faire acoster toutes les deux minutes. “Buen precio, buen precio, special price para ti amigo.” Parceque bien sûr, avant qu'on ouvre la bouche tout le monde nous parle en anglais. On va ensuite s'enfiler quelques bières à l'hostel, car la pluie est revenue, quelle surprise...


Antigua

-¤ Mercredi -- VOLCAN PACAYA ¤-

Activité du jour : ascencion d'un volcan encore en activité. Départ 6h du mat', afin de le faire pendant qu'il pleut pas encore. Environ 1h et demi de marche. Au début juste sur un chemin, puis après à flanc de volcan. Paysage lunaire (j'ai jamais été mais j'imagine que ça y ressemble). On monte pas jusqu'au cratère, parceque trop dangeureux, mais on va quand même jusqu'à une coulée de lave. C'est vraiment impressionnant, de voir ces gros bouts de roches enflammés dévaler la pente, et s'arrêter à quelques dizaines de mètres de là où on est. Au point où on s'est le plus approché de la lave, les pompes commencaient à fondre. Ca fait du bruit aussi, un crépitement comme des gros pop-corn, comme si la montagne respirait. Les rochers sont aussi très coupants. J'me suis pété la gueule et ouvert un peu le poignet. On dirait que j'ai essayé de m'ouvrir les veines au rasoir. Très bonne expérience. Et dangeureusement captivante. J'avais envie de m'approcher toujours plus près de la lave, pour voir comment c'est et sentir encore plus la chaleur qui s'en dégage.


Hot !

Le retour en camion a été un peu plus difficile que l'aller, à cause de toutes les piplettes américaines qui ont pas arrêté une seule seconde de jacquetter. Finalement c'est ptet de là que vient l'expression Chicken Bus. Beaucoup plus fatiguant pour moi que l'ascencion du volcan. Ah oui, j'ai oublié de mentionner les shamallows grillés que les gonzesses ont fait cuire au-dessus de la lave.

Normalement demain on reprend la route, plein Nord, pour entamer le retour vers Monterrey...


Le volcan Pacaya
-¤ Jeudi ¤-

Ca va être une dure journée. J'viens de me réveiller (ou pas), j'attend le ptit déj', au Black Cat hostel, et après je prend la navette pour Semuc Champey.



Enfin arrivés ! A Semuc Champey, en plein coeur de la forêt, au milieu des montagnes. Mais le voyage pour y arriver a pas été facile. Près de 8h dans un minivan pas très confortable, et avec un chauffeur complètement taré. On a failli s'emplafonner dans un camion énorme qui était en train d'en doubler un autre dans une montée. J'me suis vu la tête encastrée dans la calandre du camion. La fin du trajet se fait en pick-up, sur un chemin à travers la jungle. L'endroit est superbe. On se baigne dans la rivière qui passe en-dessous de la cabane où on est. L'eau est froide. Le retour sur les plages françaises va être très dur.


Hostal El Portal

-¤ Vendredi -- SEMUC CHAMPEY ¤-

Journée baignade, dans les piscines naturelles de Semuc Champey. Ca veut dire “rivière qui passe sous la terre” (ou un truc du style), dans le dialecte local. C'est donc un endroit où la rivière plonge sous la terre, pour quelques dizaines de mètres, pour laisser place au-dessus à une série de piscines naturelles aux couleurs turquoises.

On monte d'abord jusqu'au mirador. Montée plutôt raide à travers la jungle. Et avec un taux d'humidité impressionnant. Mais la vue vaut vraiment le coup. Après on descend se baigner, et on passe presque toute la journée là, à passer d'une piscine à l'autre.


Semuc Champey

Le site ressemble un peu à Agua Azul, que j'avais visité en janvier dans le Chiapas. Demain on va essayer de passer la frontière, retour à Mexico. Ca s'annonce pas très facile.

L'hostal où on est (El Portal) est pas mal, tranquille et bien placé, mais on a un peu l'impression d'être à l'école : diner à heure fixe (19h30!), et lumière seulement de 18 à 22h. Bon, c'est pour des raisons écologiques, donc ça va, mais ça fait des courtes soirées quand même. Parceque quand y a plus de lumière à 22h et qu'on peut pas faire de feu à cause de la pluie, ben on n'a plus qu'à aller se coucher.


Mariposa

-¤ Samedi -- POR LA CARRETERA ¤-

Journée pénible : 11h de trajet pour rallier la frontière mexicaine, qu'on a même pas eu le temps de traverser.

Tout d'abord, 30 min de pick-up sur le même chemin défoncé qu'à aller. Ensuite direction Flores, au Nord du pays, avec un shuttle : c'est un système de minibus faits exprès pour les touristes et qui joignent les principaux points touristiques du pays. C'est sûr que ça va plus vite que les chicken bus locaux, mais ça coûte beaucoup plus cher et c'est pas forcément plus confortable. En plus de ça on a eu des emmerdes sur la route : un autre minibus en panne qu'il a fallu tracter, des gens qu'on a dû chercher dans toute la ville, un sac qui est tombé du toit... Et le tout avec une chaleur pas possible. Parceque bien évidemment, le jour où on voyage, il pleut pas...

On descend en cours de route de ce minibus pour choper un bus local qui nous emmène plein Ouest, à la ville-frontière de Bethel. Là, trop crevés, on vient de trouver un hotel et de manger un morceau vite fait. Le ventilo de la piaule tourne à fond. Je fini ma Corona bien fraîche puis je m'endors.

Demain on traverse la rivière et on est de retour au Mexique.


De l'autre côté du fleuve, Mexico

-¤ Dimanche -- PALENQUE ¤-

Dimanche matin, 6h30 : les coqs c'est vraiment de la meeeeeerde.

Passage de la frontière Guatemala-Mexico : comme dans un film d'aventures. Un type de l'hotel nous emmène sur sa longue barque à moteur. Dans la jungle à gauche, des singes qui hurlent dans les arbres. Sur la rive droite, côté Guatemala, un crocodile qui se fait chauffer les ecailles au soleil. Et entre les deux, un fleuve marron-vert, plein de courants et de tourbillons.

Environ 20 min ainsi à descendre le Rio Usumacinta, puis on débarque à Frontera Corrozal, côté mexicain. Passage au bureau d'immigration pour choper les tampons nécessaires, puis on prend le minibus pour Palenque. On peut pas faire la visite du site Maya de Yaxchilan car on n'a plus une tune. La prochaine fois.

Et là je suis de retour à El Panchan, dans la jungle tout près de Palenque, là où j'étais venu déjà en janvier avec Nath. Petite impression de déjà vu. Mais c'est cool. En tout cas c'est mieux qu'une nuit de plus à Monterrey. Demain soir départ pour Mexico City.

-¤ Lundi ¤-

Rapide visite des ruines de Palenque, malgrè la chaleur et l'humidité etouffantes. Ma chemisette est trempée de sueur. Et vu qu'on va passer les deux prochaines nuits dans les bus, ça promet (car bien sûr c'est ma dernière chemise propre).

Je hais les fins de voyage. En plus de la fatigue, on passe toujours son temps à attendre. Et puis qui dit fin de voyage dit retour à la maison. Et ça ça fout un peu les boules. Ca fait maintenant 6 semaines que j'suis sur les routes. C'est le plus long voyage en sac-à-dos que j'ai jamais fait. C'était vraiment top, mais je trouve ça encore trop court... Je dois avoir 500 ou 600 photos, quelques dizaines de pages de carnet de voyage, et des tonnes de souvenirs en tête (dont tous ceux que je ne peux pas relater ici). Malgrè le blues de la fin de trip, je repense à tout ce que j'ai vu pendant un mois et demi et à travers deux pays différents, et ça me redonne le sourire.

Je repasserai au Guatemala, c'est sûr. J'y ai pas passé assez de temps. Et je ferai bientôt un vrai grand voyage, qui se comptera en mois, voire en années...

Je crois bien que c'est la dernière fois que j'écris dans ce carnet. Car c'est non seulement la fin de ce voyage, mais également la fin de mon année au Mexique. J'en ai rêvé longtemps de cette année loin de la France, et bien ça y est, mon rêve est réalisé. Et réalisé à fond en plus, on peut pas dire j'ai pas profité.

Les trois prochains jours vont se passer dans les transports, et jeudi je monte dans l'avion...

J'espère que la lecture de ce blog/carnet de voyage vous aura plût et vous aura permis de voyager un peu à mes côtés.

Une dernière chose encore : s'il vous plaît ne m'offrez pas de cravate à noël, car je ne la mettrai pas...

FIN

...

Dernier voyage au Mexique

Bonjour à tous. Me voici de retour en France, depuis presque deux semaines déjà. Ca se passe plutôt bien, mais j'avoue qu'il fait pas très chaud ici...

Voici donc le récit de mon dernier voyage au Mexique, entre le 19 mai et le 2 juillet. Comme d'habitude maintenant, je vous livre l'intégralité de mon carnet de voyages.

-¤ Mercredi 20 mai 2009 -- PLAYAS DE MICHOACAN - LA TICLA ¤-

En route pour mon dernier voyage de cette année au Mexique. Départ de Monterrey hier soir, avec Greg, après avoir dit aurevoir aux copains, derniers survivants de la influenza. Après 24h de voyage, on arrive enfin sur la plage. Monterrey – Guadalajara – Manzanillo – La Ticla. On arrive de nuit, il fait super chaud, surtout avec les sacs. Le bus nous dépose sur la Highway 200, et on descend à pied jusque la plage. Là on trouve une petite paillote où manger. Un burger aux crevettes, succulent. Retour au paradis, au bord de l'océan, sous une palapa, avec une Pacifico bien fraîche dans la main. On va même pouvoir dormir ici ; pour 40 pesos, je vais installer mon hamac sous la palapa, et comme ça demain matin j'me réveille en voyant la mer... Le temps vient de s'arrêter, il reprendra son court début juillet, quand je monterai dans l'avion. Enfin un peu de calme après une fin de semestre très très agitée. Le type du bar est en train de gratter un air sur sa guitare et il chante un truc incompréhensible, mais c'est cool. Demain on va voir à quoi ressemble le village.

-¤ Jeudi -- BARRA DE NEXPA ¤-

Réveil – baignade – sieste – repas – sieste. Puis trajet en bus jusque Nexpa, autre plage paradisiaque. On aterri dans un ptit resto sur la plage. Y a personne, on est presque tous seuls, face à l'océan com d'hab. On va squatter devant une cabane, dans les hamacs. Tout est trop simple ici, ça déchire. Les paysages sur la route étaient superbes. Programme de demain : on sait pas.

-¤ Vendredi ¤-

Rien. On a rien fait, repos total. Ptit dej', baignade rapide malgrè le courant super fort et les galets. J'me suis fait piquer à la lèvre par une petite méduse. Ca brule un peu mais pas très longtemps. Après on a passé la journée à regarder les vagues. Le soir, on mange au ptit resto puis on se fait un feu. La vie est belle. Demain normalement y a les chiliens, Juan Pablo y Carolina, qui arrivent.


Nexpa

-¤ Samedi ¤-

Journée de déplacement. Au réveil, on retrouve les 2 chiliens, qui sont arrivés pendant la nuit et ont planté leur tente sur la plage. On leur offre notre reste de ptit dej', bien copieux, puis on les quitte déjà, pour prendre la route. On les recroisera surement plus loin. Direction plein sud, toujours.

D'abord en stop, puis en bus, on arrive à Lazaro Cardenas, ville sans autre intérêt que le changement de bus. Un ptit tour sur internet, pour apprendre une bonne nouvelle: je suis pris en stage à Mazunte, un ptit village de rêve, pour 6 mois. Tous les gens du cyber ont dû s'en rendre compte. D'un ptit coup de bus (6h de route) on arrive en début de soirée à Acapulco, ville-étape désormais classique pour moi. Quelques bières sirotées en terrasse, puis on va prendre le prochain bus, qui nous emmène à … Chacahua!


Dernier rayon de soleil

-¤ Dimanche -- CHACAHUA ¤-

Pour la troisième fois cette année, retour à Lagunas de Chacahua. Après le rituel taxi – barque- pick up, on arrive sur la plage vers 8h du mat'. On va se baigner direct, car on vient de voyager 24h, et sur les plages d'avant on pouvait pas vraiment se baigner, parceque trop dangeureux. L'eau est chaude, vraiment chaude, c'est trop bien. La cabane de Tim et Dalila est en travaux, du coup ils peuvent pas nous louer la deuxième. C'est pas grave, y en a plein d'autres de libres, vu qu'il y a pas grand monde. Merci la influenza!

Après s'être installés, on se met à l'eau pour surfer, parceque on est quand même pas là seulement pour regarder les vagues. Chacun avec sa longboard, en polystyrène. Les vagues sont belles, mais assez grosses et radicales tout de même. J'me met à ramer, pour passer la barre au plus vite, et aller me reposer au large, là où la vague se lève. J'en passe une, deux, trois, et au moment où je m'assoie sur ma planche, pensant être à l'abri, je vois un mur d'eau d'environ 2m50 se lever devant moi. Là, à bout de souffle, j'me dit “putain j'suis foutu”. Je respire 2 ou 3 fois doucement pour reprendre mon souffle, et là c'est parti : la lèvre pète juste sur moi, ma planche se fait envoyer ballader, et moi avec. Je suis projeté vers le fond, dans un tourbillon d'écume. J'essaye de remonter à la surface, mais avant de pouvoir respirer je suis à nouveau entraîné sous l'eau. Mon t-shirt se colle sur mon visage, je l'arrache par réflexe. Une fois revenu à l'air libre, je remonte sur ma planche au plus vite. Et là rebelote : la deuxième vague de la série s'abbat sur moi, aussi fort que la première. Je passe donc quelques secondes sous l'eau à nouveau, à boire la tasse sans savoir où je suis. Ces secondes-là paraîssent interminables. Après ça je rentre direct sur la plage, ramené par une mousse. J'ai la tête qui tourne, je peux plus respirer, et je vomi un peu. Un bon quart d'heure se passe avant que j'arrête de voir tout tourner. Je viens de prendre une grosse claque, ça fait bizarre. Mais bon, j'suppose qu'il faut passer par là. Encore une fois ça se confirme : le surf c'est pas évident. Greg s'est bien fait retourner aussi par les deux vagues, mais il l'a mieux vécu apparemment.

Après toutes ces émotions, on va se manger un bon poisson au resto (ptet qu'on nagera plus vite après). On s'endort dans la cabane pour une “petite” sieste. Et là je viens de me réveiller de la sieste, il fait nuit noire et j'ai aucune idée de l'heure qu'il est. C'est pas grave, je vais essayer de me rendormir et j'me lèverai en même temps que le soleil, pour aller affronter les vagues à nouveau. J'peux pas rester sur un échec. Et faudrait aussi que j'passe à une planche plus petite et plus maniable, parceque avec un paquebot de trois mètres de long c'est impossible de passer l'écume. A demain.


Greg

-¤ Lundi – Mardi – Mercredi – Jeudi ¤-

Vie tranquille quelques jours à Chacahua. Elsa, une copine française nous a rejoint. On se lève et se couche à peu près avec le soleil (on a quand même un peu de retard sur lui). Les activités quotidiennes se résument à aller se baigner, aller surfer, faire la sieste et manger. L'eau est vraiment chaude. Le matin c'est génial mais pendant l'aprem c'est presque pas rafraîchissant. Depuis que je suis arrivé ici j'ai éteint mon portable et je ne sais jamais quelle heure il est. On mange quand on a faim, on dort quand on est fatigués, et le reste du temps on est dans l'eau. Et le soir on se fait un ptit feu de camp, bien peinard. Un soir on s'est fait un barbec' improvisé sur le feu. Des patates dans les braises, et au milieu des braises une pierre plate sur laquelle on fait cuire des grosses crevettes délicieuses. Un kilo de crevettes fraîches, à trois, pour environ 7€. Trop bon.

Un autre soir, on a été au phare, aussi. Il faut traverser l'embouchure de la lagune, en lancha, puis monter un petit sentier. De là-haut la vue est géniale. A 360°, le paysage est magnifique. D'un côté la baie de Chacahua, avec la jetée et les vagues qui déroulent, puis la vue sur toute la lagune et la palmeraie, ensuite une plage qui s'étend à perte de vue, et enfin l'océan, immense.

Niveau surf j'me suis pas vraiment amélioré, mais on s'est bien marré quand même. La mer s'est calmé un peu, c'était moins la bataille que le premier jour. J'ai besoin d'une nouvelle condition physique, pour pouvoir aller chercher des vagues plus grosses.

Encore un très bon moment passé à Chacahua, et c'est surement pas le dernier...


La plage de Chacahua, vue depuis le phare


Coucher de soleil sur la lagune

-¤ Vendredi -- MAZUNTE ¤-

Décollage de bonne heure de Chacahua, direction Mazunte. Passage par Puerto Escondido, pour aller sur internet, manger et changer de bus. En attendant sur le trottoir, on achète du mezcal à un petit vieux. Il le fait lui-même, se ballade avec un bidon d'essence plein de mezcal, et rempli des ptites bouteilles d'eau contre quelques pesos. Après avoir traversé à pied, et sous une chaleur incroyable, une manif de profs qui bloque la route, on prend le microbus pour Potchutla.

Puis arrivée à Mazunte, petit paradis niché dans le recoin d'une crique. On tombe sur les chiliens, qui sont là depuis quelques jours. Un ptit morceau au resto, puis on va sur la plage pour goûter le mezcal qu'on a acheté dans la rue. Il est tellement fort qu'on doit le couper à l'eau.

-¤ Samedi ¤-

Journée pépère à Mazunte. Tout tourne à 2 à l'heure ici. On se baigne, on se repose, on boit une bière et on recommence. On va se ballader, en fin d'aprem, jusqu'au jacuzzi. C'est une sorte de grande baignoire naturelle, au pied d'une petite falaise, sur la Punta Cometa. C'est super joli.

Puis petite soirée tranquille avec Elsa et les chiliens, pour leur dernière soirée ici. On dort dans le dortoir d'un hotel. C'est pas mal, mais le dortoir ressemble un peu à une cage à lapins, il fait super chaud et on se fait défoncer par les moustiques. A tel point que je fini mes nuits dans le hamac, à l'extérieur. On a rencontré un peu les types qui trainent sur la plage, comme Miguel et le pinche compache. Ils sont cool, on délire bien.

Mazunte

-¤ Dimanche ¤-

Autre journée pépère. Comme tous les jours en fait! On s'est acheté un freesbee, comme ça ça nous fait une activité supplémentaire.

On va faire un tour à Zipolite, où Cecilia, une française, est en stage. C'est un ptit bled tout près de Mazunte. Dans le même style, mais avec une plage beaucoup plus grande. Plus dangeureuse pour se baigner aussi. Le trajet entre les villages se fait très bien. Y a un pick-up colectivo qui passe toute la journée, pour 5 pesos.

Je suis en ce moment sur la plage, à l'ombre d'un cocotier, et j'viens d'apprendre une expression bien cool : “El se quedo con la tele prendida”. Litteralement “lui il est resté avec la télé allumée” ; il a les fils qui se touchent, en gros.

-¤ Lundi ¤-

L'activité du jour : snorkel. Compache nous trouve le matériel, masque tuba et palmes, et on peut se mettre à l'eau vers le gros rocher qui est à quelques mètres à droite de la plage. Là, plein de poissons ; on voit aussi une petite murêne, et un genre d'anguille. Greg a vu une raie aussi. En fin de journée, bodysurf dans les grosses vagues qui se sont formées avec le vent d'hier. Puis resto, bien évidemment.

-¤ Mardi ¤-

Aujourd'hui, j'essaye de contacter Andrea, mon futur maitre de stage. Sans succès. Je trouve pas sa maison, et j'arrive pas à l'appeller.

Après on va à la Ventanilla avec Cecilia. C'est la plage où il y a l'avion écrasé.

L'avion sur la plage de La Ventanilla

Finalement on va pas à la Ventanilla, mais on va faire un tour à Zipolite, le village voisin, pour trouver un endroit cool où dormir la nuit suivante. Après on se boit des ptits rhums sur la plage, autour d'un beau feu de camp, devant un bar qui passe de la musique. Comme il est déjà tard, il y a plus de colectivo, ni de taxis pour rentrer à Mazunte. C'est pas grave, on a pas peur, on y va à pied ; 5km sur la route, en claquettes, à travers la forêt. Heureusement que la lune nous éclaire un peu. On passe la nuit dans les hamacs, parcequ'on en a marre de vivre dans ce dortoir qui ressemble à une caravane sans ventilation.

-¤ Mercredi -- ZIPOLITE (Zipol pour les habitués) ¤-

Transfert de Mazunte à Zipolite. Pas très loin et pratique avec le colectivo à 5 pesos, mais comme on l'a fait en pleine journée et avec les sacs, on a eu très chaud. On arrive donc à l'hotel qu'on a repéré hier. Un endroit génial, plutôt axé zen et méditation, niché dans la montagne dans le recoin de la baie. Allez voir les photos, parceque c'est tellement beau que c'est dur à décrire.

Plus tard dans la journée, je retourne à Mazunte, pour rencontrer mon maître de stage. Entretien d'embauche en short et en tongs, et en buvant une bière. Elle est belle, non ? Le mec est cool, il me montre sa maison perchée sur les hauteurs, ainsi que tous ses jouets d'énergies renouvelables. On discute pas mal, et je rempli avec lui les renseignements nécessaires pour la convention de stage. C'est maintenant officiel : je reviens au Mexique en septembre, pour six mois supplémentaires. Histoire de passer un hiver de plus au soleil. Ma vie post-étudiant commence plutôt bien, je touche du bois pour que ça continue.


Notre hôtel, le Shambala

-¤ Jeudi ¤-

Journée de plage, tranquille, à regarder les vagues. Elles sont vraiment immenses à Zipolite, et elles claquent super fort. Le soir on va squatter un peu au bar de l'autre jour, autour du feu. Pas grand chose d'autre à raconter, vu qu'il s'est pas passé beaucoup de choses aujourd'hui.

-¤ Vendredi ¤-

Pareil que hier, journée pépère. On se baigne beaucoup, même si ça raffraîchit pas vraiment. Mais c'est trop bon quand même. Pouvoir rentrer dans l'eau comme ça, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, sans se demander si elle va être froide ou pas, ça n'a pas de prix. Comme dans une pub pour mastercard.

Activité du jour : aller tirer des sous à Puerto Angel, juste à côté. Parceque à Zipolite, y a pas d'ATM.

Le soir on se fait un bbq sur la plage avec d'autres jeunes. C'est bien sympa, mais il fait 50°, tout le monde dégouline. On joue un peu de guitare, les suédoises chantent, et on fait plein de projets pour le lendemain (qu'on ne réalisera pas).


Vue depuis l'hôtel

-¤ Samedi ¤-

Réveil tardif, après une très bonne nuit, berçé par le bruit des vagues, et toujours avec une vue terrible. Souvent j'ouvre les yeux juste au lever du soleil, je lève la tête et je vois la baie de Zipolite toute rouge, comme si ils avaient mis le feu à la montagne. Normalement, aujourd'hui, notre petit groupe doit s'agrandir de trois personnes. Johannes, Jérôme et Romain, les derniers survivants de Monterrey, doivent nous rejoindre enfin sur la côte. Ils arrivent finalement à 2h du mat' alors qu'on était presque couchés déjà. Du coup on repart les chercher au village, puis on les emmène boire un coup sur la plage. Et pour une fois, il passe un cd autre que Alpha Blondy ou Tiken Jah.

-¤ Dimanche ¤-

Le dimanche, à Zipolite, on ne fait rien, comme des gros manches. On part en début de soirée à la Ventanilla, une plage quasi-déserte, après Mazunte. C'est la plage où il y a l'avion écrasé. La rumeur dit que c'était un avion de narcotraficants qui s'est fait descendre par les militaires. On fait un feu de camp énorme, avec tout ce qu'on ramasse sur la plage, juste à côté de l'avion. En plus, c'est nuit de pleine lune, ça fait un décor assez particulier, genre échoués sur une île déserte.

Lost

Depuis le début du voyage on suit avec attention l'évolution de la lune. Et on attend avec impatience de voir un lever de lune sur la mer. On l'a finalement raté de peu ce soir. On a mangé des champi, autour du feu, mais ça n'a pas marché. Pas assez. En plus le goût est vraiment dégueu.

Après ça, on retourne vers Mazunte, par la route, en pleine nuit. Y a environ 2km à faire, même pas peur. Sauf que sur la route, on passe devant des maisons et terrains où il y a des chiens de garde. Gros et méchants, et qui traînent sur la route. Je fais le reste du chemin avec un gros baton dans la main, pour les écarter. Et ça me sert plutôt bien, car y en a deux ou trois qui commencent à nous menacer sérieusement et presque nous attaquer.

On passe la nuit à Mazunte, dans les hamacs de l'hotel où on était la semaine dernière. C'est trop bien de dormir dans un hamac. Mais il faut que ce soit un matrimonial, bien grand, pour pouvoir bien s'intaller. Le seul problème, c'est les moustiques qui attaquent, même à travers les mailles du hamac.


Vue depuis mon lit ...

-¤ Lundi ¤-

Retour à Zipolite. Directement au resto, pour un ptit burger et des bonnes frites. On passe ensuite le reste de la journée sous les palapas, à l'hotel. On a changé d'hotel, on est arrivés direct sur la plage.

-¤ Mardi ¤-

Baignade, manger, freesbee, cerveza. Rien de plus aujourd'hui. Ah, si, on a été manger le soir dans un ptit resto français de Zipolite. Le bouffe trop bonne, et le petit mezcal du patron est fameux. Tellement bon qu'on lui a fini tout son barril. En tout cas on a bien rigolé, à ecouter des chansons françaises et à déconner avec les patrons. Et après on est allé se baigner, en pleine nuit, à poil.

-¤ Mercredi -- ZIPOLITE → BARRA DE LA CRUZ ¤-

Arrivée à Barra de la Cruz, tout petit village situé à quelques kilomètres d'un spot de surf génial. La vague a l'air nickel pour débuter, un peu comme à Chacahua. Comme c'est pas très loin de Zipolite, j'pourrais surement venir ici les week-end. Faudrait que j'm'achète une ptite moto, pour faire la route plus vite qu'en bus. Et avec un système pour accrocher ma planche sur le côté. On verra ça.


Barra de la Cruz

-¤ Jeudi ¤-

On paye les 20 pesos pour le droit d'accès à la plage, puis on se tape les 20 min de marche en plein soleil pour l'atteindre. Mais ça vaut vraiment le coup. L'endroit est sublime, avec la montagne dans le fond, les palmiers, la lagune, la plage puis les rochers qui viennent se jeter dans l'océan, à l'endroit où la vague déroule. Et surtout, c'est un parc naturel, donc aucune construction en bord de mer. Juste un ptit resto et une palapa pour le repos des surfers. A la cabane où on squatte on sympathise avec un australien et une ricaine, qui sont aussi en trip le long de la côte.


Rocas

-¤ Vendredi -- PLAYA AZUL, SALINA CRUZ ¤-

On rejoint la route principale, puis on chope le bus pour Salina Cruz, à 120 km plus loin. Rien d'interessant à voir dans ce port pétrolier. On se croierai à Dunkerque, avec la raffinerie et les tankers. C'est juste que l'eau est bien plus bleue et naturellement chaude. J'ai l'impression d'avoir déjà écrit ça un plus haut dans mon carnet. Ou au moins j'me suis déjà fait la réflexion.

Vu que c'est pas terrible on bouge sur une plage voisine, Playa Azul, qui n'apparait pas dans le guide, et dont on a vu le panneau sur la route, en arrivant. C'est une grande baie, avec le port au loin, à gauche, et une coline sur la droite, continuée par des dunes. Comme d'hab, on va vers la petite montagne pour voir ce qu'il y a derrière. On l'escalade jusqu'au sommet, au milieu des cactus et autres buissons piquants. Jusque là rien d'extraordinaire, sauf qu'on a tout fait à pieds nus. Un peu dangeureux, surtout au moment de contourner le sommet pour redescendre de l'autre côté. Personne n'était rassuré, mais le point de vue vaut vraiment le coup. Et puis faut prendre des risques parfois pour ramener des belles photos.

Le soir on se fait un feu sur la plage, pour se protéger des moustiques, puis on va se coucher dans les hamacs, sans manger car tout est fermé.


La colline qu'on a escaladé, au fond


Vue sur Playa Azul

-¤ Samedi ¤-

En direct de mon hamac, le vent chaud du Pacifique me berce doucement, alors que je regarde la mer en repensant à tous les voyages que j'ai fait cette année. Ca fait déjà presque un mois que j'suis parti de Monterrey. Plus que deux grosses semaines. Va falloir que je songe à entrer au Guatemala, dans les prochains jours. Dernière soirée avec Greg, Johannes et Romain. Demain je continue avec Jérôme, direction Boca del Cielo.


Un aigle un peu trop rapide pour mon appareil

-¤ Dimanche -- PUERTO ARISTA, CHIAPAS ¤-

Réveil difficile, après trois courtes heures de sommeil. Faut pas trop traîner car y a de la route à faire et on sait pas du tout comment ça se passe pour les bus et les transferts. Le type de l'hotel nous emmène jusque la ville, pour 100 pesos. On monte à six dans une Ford Ka, avec les gros sacs en plus et la guitare. Heureusement qu'il y avait la clim sinon on aurait tous fondu dans la bagnole.

Une fois arrivés à la centrale de bus de Salina Cruz, les chemins se séparent. Greg et Rom remontent vers Monterrey, Johannes va à San Cristobal, et Jérôme et moi direction le Chiapas. On se dit aurevoir et “on se voit de l'autre côté de l'Atlantique”.

On arrive finalement en fin d'après-midi à Puerto Arista, petit bled qui a l'air assez tranquille. La cabane dans laquelle dort est toute pourrie. Je vais dormir avec mes écouteurs pour pas entendre les moustiques me voler dans les oreilles.

-¤ Lundi -- BOCA DEL CIELO ¤-

Ca y est, depuis le temps qu'on en parle, j'suis enfin arrivé à Boca del Cielo (Bouche du Ciel). Faut traverser la lagune en barque pour rejoindre l'île où il y a les cabañas et les restos. C'est une île toute en longueur, d'à peine 100m de large. C'est super joli, mais je m'attendais à quelquechose de plus impressionnant d'après les échos que j'en avais eu.

On est descendu à las cabañas La Luna, tenues par un italien, un pote de mon maître de stage. On a bouffé une bonne plâtrée de spaghetti, excellent. Et là on squatte dans les hamacs, pour changer, en écoutant le bruit des vagues et l'orage qui craque sur la montagne derrière.

C'est la dernière étape de la partie plage de mon voyage. Après je rentre dans les terres, je passe la frontière et je remonte le Guatemala du Sud vers le Nord.


Le hamac, un des nombreux lieux de rédaction de ce carnet

-¤ Mardi ¤-

Rien. On a rien fait. Ah si, on a quand même fait un footing ce matin sur la plage. C'est quand même mieux qu'à la citadelle. Le reste du temps on est resté dans les hamacs. A l'aise.

Depuis un ou deux jours j'me sens un peu bizarre, tout le temps fatigué et vaseux. J'espère que j'ai pas chopé une saloperie, genre la fièvre dengue, qui se transmet par les moustiques. Ou pire, la grippe porcine. Ah lala, j'aurais dû écouter ma Grande Ecole d'ingénieurs et rentrer en France “le plus vite possible”. Pfff tu parles, heureusement que j'suis resté ici. J'aurais râté trop de fêtes, j'aurais peut être pas eu mon stage ici, et surtout j'aurais pas fait ce beau voyage. Je crois que ça a été une décision importante de ma vie et j'suis content de l'avoir prise. Pour la maladie, ça doit pas être grave, je met ça sur le compte de la chaleur...


Boca del Cielo, côté lagune

-¤ Mercredi -- TAPACHULA ¤-

Etape dans la dernière ville mexicaine avant la frontière. Je passe la nuit ici avant de la traverser. Ca a l'air déjà assez chaud comme ça la journée, donc je vais pas le tenter la nuit. Je descend du bus, me trouve une chambre pas loin, puis je vais mettre mes vêtements à la laverie, parceque j'ai plus rien de propre.

Premier jour de la partie trip en solitaire. Ca fait un peu drôle d'avoir quitté tout le monde, mais ça va le faire. J'ai pas de guide ni de carte du Guatemala, je sais juste à peu près les directions que j'ai à suivre. Ca va être l'aventure, c'est bien. Demain matin réveil de bonne heure, je vais chercher mes fringues, j'vais enfin réserver ce foutu billet de retour puis je trace. Objectif atteindre le lago de Atitlan avant la nuit.



Liens vers les PHOTOS :


lundi 8 juin 2009

On the road again

Salut a tous. Je met juste un petit post pour donner un peu signe de vie. Je suis toujours au Mexique, en voyage dans le sud. J'me ballade de plage en plage, l'eau est bonne et il fait tres chaud. Les journees sont bien remplies, on se baigne on joue au freesbee on boit des bieres fraiches...et le soir on fait des feux sur la plage. Bon, c'etait pas pour vous degouter que j'ecrivais, mais pour donner des news.

En ce moment je suis a Mazunte, dans l'etat de Oaxaca. Prochaine etape Barra de la Cruz, spot de surf ou les vagues ont l'air abordables. Ensuite quelques plages du Chiapas, puis Guatemala pour la fin du trip.

Retour en France le 2 juillet. Ca va etre dur...